Cocoa Point, Barbuda, 04 heures: Départ bien avant les aurores pour arriver suffisamment tôt à St Barth… pour la Couscous party…  Allez hop, c’est parti, cap au 288 avec un ris dans la GV et le génois entier tangonné, voiles en ciseaux ( beurk !)… ça roule un chouia…  Une fois le jour levé, nous jetons Shakira en pâture, espérant une belle coryphène (les thons, on n’y croit plus de ce coté de l’atlantique)… La belle joue encore de ses charmes et… Paf… une magnifique touche… “Alors, c’est quoi ?? –Attends, je remonte la ligne… –Oh merde !!! encore un barracuda … Et un gros !! Va falloir lui enlever l’hameçon et le relâcher … Pfff…“ Mais Mr Barracuda ne l’entendant pas ainsi, d’un ultime coup de rein s’échappe emportant Shakira avec lui… Grrr…

Géraldine ressort inlassablement la boite de pêche, confectionne pour la énième fois un leurre et choisit du bleu cette fois-ci… avec paillettes bien sur et du “qui-brille”… et toujours un petit plomb de 30 g, quelques perles, un hameçon un peu plus gros que d’habitude… Celui-ci n’a pas encore de nom (on est un peu à court d’idées..) mais il est ma-gni-fi- que… Nous le lançons solennellement à l’eau puis l’oublions le temps d’un café… A peine nos tasses vides… Paf !!! une touche !!! Whaou !!! trop cool !! une bonite !! 58 cm et 3,5 kg, un beau bébé quoi !! Puis un barracuda que nous relâchons… Et  une 2ème bonite encore plus belle (68 cm et 5,5 kg)… Bon c’est cool, nous allons pouvoir faire une bonne grillade et lancer les invitations: Jeanne, Pauline et Loïc, Julia et Yves, Natalie, Francky et sa fille Jade nous rejoindront à bord pour une belle journée tous ensemble… Géraldine est aux anges… Il lui tarde de retrouver sa fille, ses cousines, sa tante… Encooore des vacances dans les vacances ?? Ben oui…

Nous allons enfin sortir de la clandestinité… “Pauliiiiine, youhouuuuuuu” crie-t-on depuis le large. Elle ne nous entend pas, c’est sur mais on la prévient quand même de notre arrivée imminente…

Nous prenons une bouée dans la baie de Corossol, proche de Gustavia, puis  Henri dépose Géraldine sur le petit  ponton d’un coup d’annexe au moteur un peu trop capricieux. Sitôt le pied à terre elle questionne les autochtones à la recherche de la maison de Pauline… Mais personne ne peut la renseigner… Même le bistrot du coin… incroyable !!  “Pour vivre heureux, vivons cachés…” ?? En la retrouvant, elle espérait arriver à temps pour accueillir Jeanne à l’aéroport… Ben non … Bouh…

Pendant que Géraldine joue à cache-cache dans Corossol, Henri plonge et passe les fonds en revue: il trouve une ancre et son bout de chaîne. Opération récupération et voilà une 4ème ancre pour Calico, plus petite elle aura certainement son utilité… sûrement plus que l’énormissime calée au fond du coffre qui demande au moins 6 bras pour la sortir de là…

Les cousines se retrouvent enfin, ainsi que Jeanne, avec nos passeports (oups!)… Henri rejoint la petite troupe à terre et plutôt que risquer de voir passer l’annexe sous le  ponton à cause de la houle, décide de l’amener sur la plage. Atterrissage dans le shore break, limite mais bon on a vu pire… Qu’est-ce-qu’elle est bien cette annexe !!!

Une petite semaine entre bateau et case … C’est super…  Calico Jack a quitté Corossol pour  Colombier, mouillage idéal en pleine réserve naturelle et  y restera tout le séjour, c’est bien tranquille, pas de roulis, avec le petit chemin escarpé qui va bien pour garder la santé… 1,2 km entre rochers, broussailles et tortues, ça muscle les mollets… Et 2 fois par jour, ça devient sérieux… Surtout en pleine nuit !!! Il n’y a qu’un soir où nous avons craqué et dormi chez Pauline et Loïc, en plein air dans le jardin… Instant magique sous les étoiles… sur un matelas gonflable grand et super confortable comme un vrai lit… le premier depuis notre départ il y a… euh… 7 mois…

Carnaval

Nous avions prévu de naviguer un peu et d’embarquer Pauline avec nous… Fourchu ? Tintamarre ? Pinel ? Bon finalement, nous n’avons pas vraiment eu le temps, qui nous le rappelons passe trop vite… Beaucoup trop vite !!!  Nous repartons tous les deux et Jeanne reste à Saint-Barth pour son stage d’études… Encore des “au revoir” émouvants…

Et oui, il est tant pour nous de continuer notre route, après une très courte halte à Grand Case (Saint-Martin)…

Nous lèverons l’ancre dès qu’il fera nuit pour rejoindre les Iles Vierges…. Bises…                  A très vite…

Antigua

Nous partons juste avant la tombée de la nuit de Saint-François pour une navigation d’un peu plus de 60 milles… Il ne va pas falloir aller trop vite car on préfèrerait arriver de jour… d’autant plus que nous avons choisi d’atterrir à Nonsuch Bay, entrée de nuit à proscrire… même avec radar, cela nous parait un peu délirant… Donc, une fois n’est pas coutume, le but du jeu est d’aller le plus lentement possible, nous quittons la Gwadeloupe en même temps que le soleil… Nous tirons quelques bords au près, puis à partir de la pointe des châteaux, nous faisons une route directe au 320 au largue.

Vers 22 heures, nous sommes surpris par un gros bruit de moteur doublé d’un énorme projecteur braqué sur nous !! La surprise passée, c’est un hélicoptère effectuant un vol en rase-motte ou plutôt en rase-vague… Pourquoi, comment, nous ne le saurons jamais… Et à part ça, nous n’avons croisé absolument personne de la nuit… personne à poursuivre et personne à semer…

Au cours de la nuit, nous décidons finalement d’aller d’abord à English Harbour pour les clearances, nous arrivons à 06h30 mais Oh Merde ! on a oublié les passeports et papiers du bateau à Saint-François ! Petit brainstorming matinal, que faire ? demi-tour ? Non. Aller expliquer tout ça aux douaniers ? Bof Bof… pas sur qu’ils comprennent… Ne pas descendre à terre ? Ca serait dommage… Bon, nous vivrons quelques jours dans l’illégalité en attendant de retrouver Jeanne et nos papiers  à Saint-Barthelemy…

Puisqu’on est là, nous allons à terre pour une petite balade, peut-être croiserons-nous l’équipage du magnifique Swan de Bequia sur les pontons, l’A.I.S les positionnait là… Mais ils ont du quitter le port le matin même… Et puis, nous avons trouvé Tony à une terrasse de café… Vous souvenez-vous de Tony, l’anglais nomade et solitaire en mini 6,50, proto construit by himself…  C’était sympa de le retrouver comme ça par hasard… le temps d’une bière et d’échanges d’impressions sur nos navigations respectives… Il reste à Antigua quelques mois pour travailler afin de continuer son périple, le but étant de rejoindre la Nouvelle-Zélande…

Nous croisons également et toujours trop rapidement  Korrigan et son équipage, toujours en recherche de nouveaux spots de kite.

Nous repartons en début d’après-midi pour Nonsuch Bay où nous mouillons derrière Green Island, face à une petite plage paradisiaque où nagent quelques tortues…

Repos, deux nuits et une journée dans ce mouillage bien abrité de la houle….  Aussi joli dessous que dessus… Petite surprise pendant la nuit .. 20 à 25 Nœuds de vent pendant une heure et des pointes jusqu’à 33 Nœuds. La météo annonçait 0 de vent cette nuit-là. Dingue ! Il faut toujours se méfier !

Barbuda

Low Bay, une immense plage de sable blanc de plus de 10 km, nous sommes accueillis par une raie en pyjama appelée “aigle de mer léopard”,

Un autre bateau est mouillé au Nord de la baie, tellement loin qu’on le voit à peine… Encore une fois, nous nous retrouvons seuls au monde,  Barbuda se situe un peu à l’écart des routes habituelles…

Le matin, nous débarquons sur cette plage, le sable est une poudre de corail dont la légèreté évoque le sucre glace,un vrai bonheur pour les pieds… nous traversons ce mince cordon de mini-dunes et découvrons une immense lagune que l’on peut traverser en 1/2 heure d’annexe pour se rendre au village de Codrington où nous n’irons pas, faute de temps… Nous rencontrons tout un groupe de bébés frégates tous animés par un seul cerveau. Court à droite , à gauche, décollage, virage, atterrissage , les mouvement s’opèrent instantanément par tous, comme un banc de sardines effectue son ballet aquatique… Henri reste baba à rêver d’une télécommande…

La nuit, la houle nous balance. Cela n’est pas insupportable mais il parait qu’on aurait pu trouver plus calme, un tout petit peu…

Le lendemain changement de mouillage pour Cocoa Beach, à coté de la petite piste privée de l’hôtel. Il y a des tortues,  des gorgones, des poissons , tout est splendide mais une question persiste :”Où sont passées les langoustes ??” Pas là non plus! A terre nous faisons irruption dans la cocoteraie. Pas pour longtemps, un petit quart d’heure plus tard nous sommes invités à en sortir par le chemin le plus court non pas sans quelques arrêts obligatoires pour retirer ces petites boules piquantes qui s’accrochent sous les pieds et qui se plantent dans les doigts quand on les retire des pieds… Pratique le truc …

Nous partons sur la plage plus au nord et parcourons un ensemble hôtelier abandonné. Nous ramassons deux noix de coco. Une pas trop mûre pour boire le lait et  une bien mûre, pour mâcher la  pâte cristallisée, bien croustillante, comme celles que les antillais donnent aux poules !! Nous croisons Laurence et Philippe, ces français qui étaient sur le bateau tellement loin à Low bay qui viendront prendre l’apéro à bord après la météo. Ils sont tous les deux instituteurs à St Martin et connaissent bien cette région qu’ils arpentent depuis de nombreuses années. Peut-être passerons-nous les voir après la pause de St Barth…

Départ à 4h du mat pour arriver de jour à St Barthélémy.  Nous avons enregistré les traces GPS à l’entrée, nous les suivrons à la sortie pour éviter les patates de corail. La météo prévoit 15 à 20 nœuds … Super on va dormir un peu et rêver des langoustes que nous n’avons même pas vues… T’as de belles antennes, tu sais !

P.S: Pour ceux qui croient que nous sommes en Gwadloupe, et bien non !!! En vrai, nous sommes à Grand case à Saint -Martin mais… Chut … En tout cas, merci beaucoup pour les bons potes  … prochainement sur vos écrans, les British Virgin Island et à plus long terme, Jamaica y Cuba… Enfin peut-être… Bons plans bienvenus, mouillages sympas, bons potes, langoussstes, etc…gros bisoussssss

Les saintes:

Difficile d’arracher les filles à la Dominique . Le départ en fin de matinée nous fait arriver un peu tard aux  Saintes.

Nous décidons de mouiller dans l’anse Fideling pour une petite baignade. Une arrivée un peu précipitée, ne pas prendre son temps…. erreur !!! l’ancre est à  peine au fond que l’orin et sa petite bouée jaune se prennent dans l’hélice. Une chose est sûre: nous dérivons !  Plonge Ariane !! Ah bon !! l’amarre est trop courte !!… il manque 1 bon mètre… Henri rejoint Ariane, c’est super vu qu’il mesure 1,80m…  Un petit quart d’heure plus tard tout est rentré dans l’ordre et nous profitons de la baignade prévue. Petite distribution de vins à nos voisins salvateurs… Et comme ils sont producteurs de vins, nous repartons également avec une bonne bouteille…

Tiens mais qui va là ?? Korrigan, les franco-canadiens rencontrés au Cap-Vert… On se croise  avec beaucoup de plaisir mais à vitesse grand V toutefois… bonjour-bonjour, bisou-bisou, au revoir !!! De notre coté nous repartons pour le mouillage de l’anse du bourg mais la baie des Saintes (une des plus belles au monde !!) est surpeuplée (toutes les bouées sont prises et l’ancre est interdite)…. Nous  allons mouiller derrière le pain de sucre. Nuit paisible pour tous… mais courte, réveil à 06 heures.

Direction Saint-François, 6 heures de Navigation au près dans les vagues. Allez les filles courage!! On est bientôt arrivés !!!

Une fois encore le sex Appeal de Shakira a fonctionné et nous remontons une  Dorade de 8Kg,  1.10m. Les filles sont impressionnées, puis attendries (horrifiées tu veux dire !!) lorsqu’il faut euthanasier la bête avec le Grogue.

Saint-François:

L’arrivée est impressionnante  entre les déferlantes de part et d’autre du chenal. Les fonds sont justes suffisants pour passer parait-il.

Au port, nous sommes accueillis par Catherine  la maman de Géraldine; OH une dorade !!! que de petits cris poussés !!!

Arrivée toute aussi impressionnante à la maison où nous essayons de ne pas trop nous étaler… Aie, c’est pas facile… Entre le linge sale, le linge propre, la dorade, l’excitation des retrouvailles, Georg s’inquiète de tous ces va-et-vient de va-nus-pieds… mais que font-ils tous ?? Don’t worry … et oui, la maison n’est pas grande et nous débarquons quand même à 5!!

Voilà ça y est !  nous sommes en vacances dans les Vacances. Pas trop dur ? Non non ça va !

Douches et redouches à profusion, parfums,  on est de  sortie pour le dîner.  Nous retrouvons à Moule Mickael et Mélanie, les cousins des filles,  pour partager un Poulet boucané et quelques bières.

A part quelques petits stress de réservation de billet, les journées passent tranquillement au rythme de la cuisine (dorade tahitienne, grillée ou en court bouillon), Chloé reprend l’avion pour Bordeaux le cœur gros puis 3 jours plus tard, Ariane s’envole pour la Colombie… Jeanne reste avec nous encore quelques jours…

plages et sorbet coco, bokits…

Les séances de planche à voile pour Henri à 150m de chez Catherine alternent avec les sorties plage. C’est pratique les planches sont prêtes. Il faut d’abord slalomer entre les bateaux au mouillage pour gagner l’espace de liberté.

Pour le dernier jour d’Ariane,nous avons mangé local dans un petit resto à Carénage puis avons passé un bon moment  au Musée ACTE de l’esclavage, lieu d’émotions, chargé d’histoire et de culture… très intéressant et belle architecture …

 

Petite terre : Décidés pour passer la journée à Ti Té, nous embarquons Tchitchi, Jeanne et Michel, Georg restera à la maison, préférant largement bouquiner en toute tranquillité. Nous partons au près, tirons plusieurs bords, Shakira est en place et le moulinet ne tarde pas à dérouler… Oh ppfff, un barracuda… qu’il faut relâcher sans se faire mordre… Dans cette partie des Antilles, il faut faire très attention aux intoxications à la ciguatera, les gros barracudas sont largement concernés… tant pis, on mangera du thon en boite…

L’arrivée dans la passe est plutôt délicate, les instructions sur les guides ne sont pas des plus claires, les sondes non plus…  On a bien compris qu’il fallait suivre un “s”, il faut aussi passer entre “mouton d’en haut” et “mouton d’en bas” ( on vous laisse imaginer !!)  et ne jamais entrer en cas de houle ou prévision de houle ( sinon ah ah ah tu restes coincé et tu as l’air con !!). Nous voilà donc perplexes, avançant à tâtons les yeux rivés sur le sondeur…  2,50m… 2,30… 2… ouh là… allez hop, c’est chaud, même avec un pied pilote de 0,50, on insiste pas ( 1,95 m de tirant d’eau) et on décide de faire demi-tour… un Dufour 38 fait son approche de manière franche.. lui, il connait cet endroit comme sa poche, c’est sur… on le hèle, nous nous rapprochons, échangeons quelques infos et nous le suivons  en enregistrant la trace sur le GPS. Nous invitons notre pilote à venir prendre l’apèro plus tard pour une rencontre aussi inattendue que sympathique. Molière Jules (c’est son nom, magnifique n’est-ce-pas ?) est de la Désirade et a été gardien de phare sur Petite Terre dans sa jeunesse… il connait en effet le coin et son histoire comme personne…

Plutôt que repartir en fin d’après-midi, nous décidons finalement de rester la nuit ici, l’endroit est paradisiaque, les îles habitées seulement par de nombreux iguanes et  bernard-l’ermites ainsi qu’un Michel Crusoë rencontré au hasard à moins qu’il cherche la route du Carnaval… cocoteraie, phare. et toujours la présence des grands pélicans qui allient curieusement la grâce et la maladresse.

Le lendemain, c’est le jour du nouvel an chinois où nous sommes tous conviés… Nous quittons le paradis vers 09 heures, passe passée avec succès, au portant direct sur Saint-François. Shakira agite ses paillettes et hop.. une belle prise… Ca s’agite au bout de la ligne…. Oh ben ça alors!! Un demi  thazard… La moitié manquante certainement croquée par un gros barracuda ( peut-être même celui de la veille!!)

Allez!! allez !!on ne traine pas, nous sommes invités par les chinois…

Il serait très long d’expliquer ici pourquoi Tchitchi est tant amie avec tout un groupe de chinois vivant depuis quelques années en Gwadloup: Il y a 16 ans, des refugiés chinois ont été recueillis par la Guadeloupe, rapidement une association s’est créée pour les aider dans leur nouvelle vie… Catherine et son amie Marie-Antoinette se sont énormément investies jusqu’à leur donner également des cours de français, etc… Bref aujourd’hui, il reste sur l’île une douzaine de chinois qui ont depuis fait venir leurs femmes et mènent une vie confortable… Leurs quelques amis français et guadeloupéens font quasiment partie de leur famille et ils fêtent donc tous ensemble le nouvel an chinois tous les ans…

Le temps d’arriver, se doucher, découper et réfrigérer la demie-bête, nous arrivons chez Marie-Antoinette vers 12h30… Ni Aho !!! Ni Aho !!!

Bonne Année sous le signe du singe…

9 heures: nous quittons Saint-Pierre en Martinique pour une demi-journée de voile vers Roseau… belle journée et navigation tranquille, personne n’est malade !

1er jour : douane, petit tour de roseau, marché, bus

Nous avons rencontré Thomas devant le bateau sur la plage… Plutôt sympa ce qu’il nous propose, nous décidons de partir faire une balade avec lui et un taxi…  ils nous conduisent jusqu’à Spanny Falls, jolie promenade dans la nature avec baignade à la clé…

Connaissez-vous bubble beach ? à Soufrière, il existe une petite plage à l’eau bouillonnante, au soufre bienfaisant …

scott’s head : les filles sont lachées pieds nus, grimpent  tout en haut du rocher et redescendent sous des trombes d’eau.

Les filles, enchantées de leur journée, invitent Thomas à diner à bord et à venir avec nous jusqu’à Portsmouth le lendemain. Le soir, parties acharnées de domino en dégustant du fruit à pain, alors ? toujours partant ? yes… yes… Viendra-t-il ? that is the question…

Le lendemain, 9 heures, nous appareillons pour Portsmouth avec notre invité surprise, qui adore être à la barre… Nous sommes désormais 6 à bord…

Porstmouth: nous mouillons au milieu de la baie, plusieurs boys boat tentent leur approche mais Thomas est là… C’est un peu comme chez lui, il connait tout le monde… Son pote Raymond ( et son bateau Ravioli Love) nous rejoint à bord pour manger une cachupa… Et les dominicains ont adoré le plat national capverdien.. Ce soir, mercredi, reggae night… Les filles partent avec nos 2 rastas… nous les rejoindrons plus tard… grosse teuf locale avec DJ reggae et danses beaucoup beaucoup plus que suggestives…à surveiller !! Nous rentrons plus tôt que les filles, les sachant en toute sécurité… Ce n’est que bien plus tard dans la nuit que Henri parti les chercher et Raymond les ramenant se sont tous perdus au milieu du mouillage… Rappel des faits: il fait nuit, ils n’ont pas de lumières,il y a plein de bateaux, les moteurs ne sont pas au top … Ils ont fini par se trouver entre eux ( bravo !!) et retrouver la route de Calico Jack…

 

Portsmouth, c’est le passage obligé par l’Indian River ou la sérénité de la rivière à la rame…  L’excitation fait rapidement place au silence, écoutant la barque se déplacer, les arbres bruisser… magique…

Nous organisons une langouste party sur la plage… Faute de les pêcher, nous les achetons directement à un pêcheur et invitons nos hôtes…  Tom, un anglais se joint à nous avec son plat de mahi-mahi mariné… puis d’autres passant par là… super soirée bien métissée…

Résultats des courses : les filles sont tombées sous le charme de la Dominique et ne veulent plus partir (encooore !) … Allez hop, au lit …