33- Gwadeloupe

Les saintes:

Difficile d’arracher les filles à la Dominique . Le départ en fin de matinée nous fait arriver un peu tard aux  Saintes.

Nous décidons de mouiller dans l’anse Fideling pour une petite baignade. Une arrivée un peu précipitée, ne pas prendre son temps…. erreur !!! l’ancre est à  peine au fond que l’orin et sa petite bouée jaune se prennent dans l’hélice. Une chose est sûre: nous dérivons !  Plonge Ariane !! Ah bon !! l’amarre est trop courte !!… il manque 1 bon mètre… Henri rejoint Ariane, c’est super vu qu’il mesure 1,80m…  Un petit quart d’heure plus tard tout est rentré dans l’ordre et nous profitons de la baignade prévue. Petite distribution de vins à nos voisins salvateurs… Et comme ils sont producteurs de vins, nous repartons également avec une bonne bouteille…

Tiens mais qui va là ?? Korrigan, les franco-canadiens rencontrés au Cap-Vert… On se croise  avec beaucoup de plaisir mais à vitesse grand V toutefois… bonjour-bonjour, bisou-bisou, au revoir !!! De notre coté nous repartons pour le mouillage de l’anse du bourg mais la baie des Saintes (une des plus belles au monde !!) est surpeuplée (toutes les bouées sont prises et l’ancre est interdite)…. Nous  allons mouiller derrière le pain de sucre. Nuit paisible pour tous… mais courte, réveil à 06 heures.

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Direction Saint-François, 6 heures de Navigation au près dans les vagues. Allez les filles courage!! On est bientôt arrivés !!!

Une fois encore le sex Appeal de Shakira a fonctionné et nous remontons une  Dorade de 8Kg,  1.10m. Les filles sont impressionnées, puis attendries (horrifiées tu veux dire !!) lorsqu’il faut euthanasier la bête avec le Grogue.

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Saint-François:

L’arrivée est impressionnante  entre les déferlantes de part et d’autre du chenal. Les fonds sont justes suffisants pour passer parait-il.

Au port, nous sommes accueillis par Catherine  la maman de Géraldine; OH une dorade !!! que de petits cris poussés !!!

Arrivée toute aussi impressionnante à la maison où nous essayons de ne pas trop nous étaler… Aie, c’est pas facile… Entre le linge sale, le linge propre, la dorade, l’excitation des retrouvailles, Georg s’inquiète de tous ces va-et-vient de va-nus-pieds… mais que font-ils tous ?? Don’t worry … et oui, la maison n’est pas grande et nous débarquons quand même à 5!!

Voilà ça y est !  nous sommes en vacances dans les Vacances. Pas trop dur ? Non non ça va !

Douches et redouches à profusion, parfums,  on est de  sortie pour le dîner.  Nous retrouvons à Moule Mickael et Mélanie, les cousins des filles,  pour partager un Poulet boucané et quelques bières.

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A part quelques petits stress de réservation de billet, les journées passent tranquillement au rythme de la cuisine (dorade tahitienne, grillée ou en court bouillon), Chloé reprend l’avion pour Bordeaux le cœur gros puis 3 jours plus tard, Ariane s’envole pour la Colombie… Jeanne reste avec nous encore quelques jours…

plages et sorbet coco, bokits…

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Les séances de planche à voile pour Henri à 150m de chez Catherine alternent avec les sorties plage. C’est pratique les planches sont prêtes. Il faut d’abord slalomer entre les bateaux au mouillage pour gagner l’espace de liberté.

Pour le dernier jour d’Ariane,nous avons mangé local dans un petit resto à Carénage puis avons passé un bon moment  au Musée ACTE de l’esclavage, lieu d’émotions, chargé d’histoire et de culture… très intéressant et belle architecture …

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Petite terre : Décidés pour passer la journée à Ti Té, nous embarquons Tchitchi, Jeanne et Michel, Georg restera à la maison, préférant largement bouquiner en toute tranquillité. Nous partons au près, tirons plusieurs bords, Shakira est en place et le moulinet ne tarde pas à dérouler… Oh ppfff, un barracuda… qu’il faut relâcher sans se faire mordre… Dans cette partie des Antilles, il faut faire très attention aux intoxications à la ciguatera, les gros barracudas sont largement concernés… tant pis, on mangera du thon en boite…

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L’arrivée dans la passe est plutôt délicate, les instructions sur les guides ne sont pas des plus claires, les sondes non plus…  On a bien compris qu’il fallait suivre un “s”, il faut aussi passer entre “mouton d’en haut” et “mouton d’en bas” ( on vous laisse imaginer !!)  et ne jamais entrer en cas de houle ou prévision de houle ( sinon ah ah ah tu restes coincé et tu as l’air con !!). Nous voilà donc perplexes, avançant à tâtons les yeux rivés sur le sondeur…  2,50m… 2,30… 2… ouh là… allez hop, c’est chaud, même avec un pied pilote de 0,50, on insiste pas ( 1,95 m de tirant d’eau) et on décide de faire demi-tour… un Dufour 38 fait son approche de manière franche.. lui, il connait cet endroit comme sa poche, c’est sur… on le hèle, nous nous rapprochons, échangeons quelques infos et nous le suivons  en enregistrant la trace sur le GPS. Nous invitons notre pilote à venir prendre l’apèro plus tard pour une rencontre aussi inattendue que sympathique. Molière Jules (c’est son nom, magnifique n’est-ce-pas ?) est de la Désirade et a été gardien de phare sur Petite Terre dans sa jeunesse… il connait en effet le coin et son histoire comme personne…

Plutôt que repartir en fin d’après-midi, nous décidons finalement de rester la nuit ici, l’endroit est paradisiaque, les îles habitées seulement par de nombreux iguanes et  bernard-l’ermites ainsi qu’un Michel Crusoë rencontré au hasard à moins qu’il cherche la route du Carnaval… cocoteraie, phare. et toujours la présence des grands pélicans qui allient curieusement la grâce et la maladresse.

Le lendemain, c’est le jour du nouvel an chinois où nous sommes tous conviés… Nous quittons le paradis vers 09 heures, passe passée avec succès, au portant direct sur Saint-François. Shakira agite ses paillettes et hop.. une belle prise… Ca s’agite au bout de la ligne…. Oh ben ça alors!! Un demi  thazard… La moitié manquante certainement croquée par un gros barracuda ( peut-être même celui de la veille!!)

Allez!! allez !!on ne traine pas, nous sommes invités par les chinois…

Il serait très long d’expliquer ici pourquoi Tchitchi est tant amie avec tout un groupe de chinois vivant depuis quelques années en Gwadloup: Il y a 16 ans, des refugiés chinois ont été recueillis par la Guadeloupe, rapidement une association s’est créée pour les aider dans leur nouvelle vie… Catherine et son amie Marie-Antoinette se sont énormément investies jusqu’à leur donner également des cours de français, etc… Bref aujourd’hui, il reste sur l’île une douzaine de chinois qui ont depuis fait venir leurs femmes et mènent une vie confortable… Leurs quelques amis français et guadeloupéens font quasiment partie de leur famille et ils fêtent donc tous ensemble le nouvel an chinois tous les ans…

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Le temps d’arriver, se doucher, découper et réfrigérer la demie-bête, nous arrivons chez Marie-Antoinette vers 12h30… Ni Aho !!! Ni Aho !!!

Bonne Année sous le signe du singe…

32- Dominica

9 heures: nous quittons Saint-Pierre en Martinique pour une demi-journée de voile vers Roseau… belle journée et navigation tranquille, personne n’est malade !

1er jour : douane, petit tour de roseau, marché, bus

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Nous avons rencontré Thomas devant le bateau sur la plage… Plutôt sympa ce qu’il nous propose, nous décidons de partir faire une balade avec lui et un taxi…  ils nous conduisent jusqu’à Spanny Falls, jolie promenade dans la nature avec baignade à la clé…

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Connaissez-vous bubble beach ? à Soufrière, il existe une petite plage à l’eau bouillonnante, au soufre bienfaisant …

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scott’s head : les filles sont lachées pieds nus, grimpent  tout en haut du rocher et redescendent sous des trombes d’eau.

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Les filles, enchantées de leur journée, invitent Thomas à diner à bord et à venir avec nous jusqu’à Portsmouth le lendemain. Le soir, parties acharnées de domino en dégustant du fruit à pain, alors ? toujours partant ? yes… yes… Viendra-t-il ? that is the question…

Le lendemain, 9 heures, nous appareillons pour Portsmouth avec notre invité surprise, qui adore être à la barre… Nous sommes désormais 6 à bord…

Porstmouth: nous mouillons au milieu de la baie, plusieurs boys boat tentent leur approche mais Thomas est là… C’est un peu comme chez lui, il connait tout le monde… Son pote Raymond ( et son bateau Ravioli Love) nous rejoint à bord pour manger une cachupa… Et les dominicains ont adoré le plat national capverdien.. Ce soir, mercredi, reggae night… Les filles partent avec nos 2 rastas… nous les rejoindrons plus tard… grosse teuf locale avec DJ reggae et danses beaucoup beaucoup plus que suggestives…à surveiller !! Nous rentrons plus tôt que les filles, les sachant en toute sécurité… Ce n’est que bien plus tard dans la nuit que Henri parti les chercher et Raymond les ramenant se sont tous perdus au milieu du mouillage… Rappel des faits: il fait nuit, ils n’ont pas de lumières,il y a plein de bateaux, les moteurs ne sont pas au top … Ils ont fini par se trouver entre eux ( bravo !!) et retrouver la route de Calico Jack…

 

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Portsmouth, c’est le passage obligé par l’Indian River ou la sérénité de la rivière à la rame…  L’excitation fait rapidement place au silence, écoutant la barque se déplacer, les arbres bruisser… magique…

Nous organisons une langouste party sur la plage… Faute de les pêcher, nous les achetons directement à un pêcheur et invitons nos hôtes…  Tom, un anglais se joint à nous avec son plat de mahi-mahi mariné… puis d’autres passant par là… super soirée bien métissée…

Résultats des courses : les filles sont tombées sous le charme de la Dominique et ne veulent plus partir (encooore !) … Allez hop, au lit …

31- Martinique

Nous avons quitté Sainte-Lucie, mode régate… Le bateau marche plutôt bien, les conditions sont impeccables… nous péchons un petit barracuda, qui arrive à point, juste avant le déjeuner…  Nous restons au prés serré le plus longtemps possible en espérant que le vent tourne favorablement en se rapprochant des cotes… mais non… et avec le courant en plus, nous devons tirer quelques bords, s’ensuit une belle bataille navale avec 2 bateaux jusqu’à l’entrée du chenal… c’est grisant !!!

Le Marin: combien y a t-il de bateaux… c’est absolument impressionnant… comme ça à la louche, 2000 ? 3000 ? ou plus ? Le site réunit plusieurs mouillages et une marina… Nous choisissons de passer les quelques jours ici au ponton… Nous en profitons pour faire un grand clean, ce n’est vraiment pas du luxe. Calico porte encore les stigmates du Cap Vert, il est archi-sale et pour une fois, nous pouvons débarquer sans solliciter d’aide extérieure… Même si nous n’aimons pas la vie de ponton, les SAF que nous sommes depuis trop longtemps maintenant passent de supers moments… Les soirées sont chargées, retrouvailles avec les copains, Domino et Marie, Christophe…  et de rencontres locales lors de  Ti punch  ou rhums arrangés, parties de dominos endiablées avec  Benjamin.

Urgentissime, le Dinghy. Une journée à arpenter les Docks, des dizaines d’allers et retours à pied pour vérifier dans tous les shipchandlers quelle annexe en stock choisir. Pas d’occasions, nous avions même passé une annonce.  Finalement deux modèles se retrouvent en concurrence chez le même fournisseur. Avec fond rigide, plus difficile à stocker, ou avec fond latté, entièrement repliable mais qui passe moins bien dans le clapot et qui mouille beaucoup plus les occupants.  Les prix vont du simple au double. Nous hésitons encore une journée et finissons par prendre celle qui gardera nos fesses au sec !  On ne sait pas trop encore comment la fixer mais l’ingénieur trouvera des petits palans pour la hisser sous le portique du bateau, même avec le moteur en place. Nous sommes très satisfaits de toutes ces nouveautés. Nous remercions au passage nos mamans pour leur participation bienvenue. Maintenant, nous sommes enfin prêts pour accueillir nos filles qui arrivent demain…

 

DSC_0045DSC_0055Nous louons une voiture pour le réapprovisionnement, se balader, faire quelques cueillettes qui se terminent à l’aéroport par le ramassage de 3 demoiselles pas encore bien mûres vu le teint pâle de leur peau. Retour vers Le Marin dans l’excitation des retrouvailles. Il est environ 22h quand nous retrouvons Calico Jack où nous attendent  poulet boucané et fruit à pain… Malgré le décalage horaire, soirée jusqu’à… tard pour tout le monde. Il y en a même qui ont sympathisé avec des Italiens très très tard… Nous sommes invités à boire un bon Café demain matin à bord de leur bateau où trônent pots de basilic et de tomates et aux cales remplies de parmesan et vins…

Plein d’eau fait et café bu, nous appareillons pour  Grande Anse. L’équipage est donc maintenant composé de 3 matelots supplémentaires : Jeanne, Ariane et Chloé hyper-motivées pour en découdre avec le soleil , la mer et la vie…

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Grande Anse puis Anse Noire

Premier mouillage, premières plongées, découvertes des fonds sous-marins , émerveillement des 3 matelotes devant les tortues si mignonnes… Nous étrennons l’annexe qui a suivi à la traîne de Calico et qui supporte tranquillement tout l’équipage. Les filles sont larguées sur la plage, tartinées de crème solaire… Journée paisible…  Ariane, Géraldine et Henri partent marcher jusqu’au village voisin des anses d’Arlet à environ 2 km et ramènent boudins créoles, confiture de surelles, noix de coco…

Le lendemain, petit saut de puce jusqu’à la nouvelle escale, histoire d’amariner tout le monde. Il faut choisir entre Anse Noire, plage sauvage de sable noir et bordée de cocotiers ou Anse Dufour, un peu plus grande, au sable blanc avec restos et commerces et civilisation… Alors ? alors ? la décision s’est prise à vue, de loin: Anse Noire bien sur, à l’unanimité… Cet endroit est tout simplement magnifique… “si j’étais langouste, c’est là que je vivrais”…

Malgré une exploration  profonde et assidue d’un coté de la baie aucune  langouste à ramener. Les quelques exemplaires rencontrés doivent encore grandir, nous profitons juste du spectacle des tombants, coraux et gorgones …

Saint Pierre:

Encore un saut de puce avant la graaande traversée Martinique-Dominique… Nous serons ce soir à Saint-Pierre, village qui fût détruit dans sa quasi totalité par l’éruption de la montagne Pelée en 1902 et qui dégage une atmosphère un peu hors du temps…

Quelques bateaux seulement pour une baie immense, ici il n’y a pas de problème pour trouver une place , même près de la grande jetée en béton. Nous pouvons donc accoster facilement en annexe. Pas trop de houle aujourd’hui. Le marché aux poisson est malheureusement juste fermé.

C’est dimanche  et nous profitons de la tranquillité pour faire le tour du  village jusque dans ses petites ruelles à flanc de coteaux, attentifs comme d’habitude à tous les arbres fruitiers que nous voyons… Nous buvons quelques noix de coco fraîches et  les filles s’improvisent vendeuses crieuses au bord de l’unique route. Pas certain que les ventes n’aient été améliorées mais le cœur y était…

En recherchant notre table du soir, sur la plage, les filles sympathisent avec Willy qui nous promet que nous ne seront pas déçus dans son établissement. Le choix est fait et en plus elles nous invitent ce soir donc rien à dire. De retour vers le marché, nous nous retrouvons auprès du robinet d’eau potable pour y refaire le plein des bidons et assurer un bon lavage des crinières devenues sauvages. L’eau c’est rare et maintenant que les filles le savent, elles contrôlent leur consommation à bord.

Effectivement nous passons une très bonne soirée avec Rhums et dominos sur la table, et nos hôtes nous rejoignent avec leurs assiettes. Poisson, poulet, racines, riz  et épices délicieusement cuisinés. Tout le monde partage son plat avec tout le monde en écoutant du reggae dans une ambiance chaleureuse : Le Réservoir…

Bonne Nuit, demain nous  voguerons tranquillement vers la Dominique…

A suivre…

 

30- Sainte Lucie du 8 au 11 janvier

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Soufrière,Saint-Lucia

Après être passés devant les majestueux grand et petit pitons, nous entrons dans la grande baie de la soufrière. Nous  déclinons les aides extérieures des boats-boys qui veulent nous placer et prenons la direction  du seul quai de la ville pour un bref arrêt au stand. Pas de soucis nous dit-on, si on a pas d’annexe et que… blablabla… si on ne reste pas trop longtemps… mais les choses vont aller très vite…

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Nous amarrons donc Calico Jack au ponton de ravitaillement. Bushman III nous a pris sous son aile et nous accompagne pour un rapide tour aux douanes, entry et clearance dans la foulée. L’immigration tamponne notre passeport , rapide comme l’éclair et s’excuse presque de ne pas pouvoir mettre le tampon de sortie. Il faudra le faire à Rodney Bay.

Bushman III se procure un bidon de 15 gallons, car le tuyau de la station est hors d’usage. Nous complétons le réservoir et remplissons les  bidons de secours. C’est le moment vu que le carburant est moins cher ici. Puis Bushman nous organise le programme de demain, son père est chauffeur de taxi et nous emmènera voir les volcans et les sources sulfureuses qui nous feront beaucoup de bien, blablabla la peau douce, etc….Nous nous sentons déjà rajeunis rien qu’à entendre son histoire convaincante et rafraichissante. Dans son programme il est même prévu de négocier au plus tôt de la matinée une annexe dont il connait le vendeur. Nous signons le deal d’une poignée de mains. RV demain, il viendra nous prendre à 8h sur le bateau. cool…

Nous allons mouiller dans la baie, sur un coffre car le mouillage est interdit dans la réserve.

Le lendemain 08h00, nous avons attendu attendu il n’est jamais venu… Aurait-il trop fait la fête hier soir ?? On ne va pas l’attendre plus longtemps et à 09h00, nous levons l’ancre.

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Nous décidons de suivre la côte, en découvrant la beauté des rivages de cette réserve marine, nous  ancrons devant un petit trou, anse de la Verdure, pour une baignade. Les eaux sont un peu opaques car de petites rivières charrient leurs limons dans les 2 anses de part et d’autre. Nous nageons jusqu’à la plage et découvrons le début de la foret tropicale avec ses palétuviers, manguiers, cocotiers… Encore un petit spot tranquille et désert …

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Ensuite, nous faisons une halte à Marigot Bay. Cette baie idyllique réunit plusieurs paysages de carte postale incluant presqu’île avec cocoteraie, la baie et sa mangrove, des collines verdoyantes. Mais l’abri est un peu trop connu , la  marina et les charters, les luxueux hôtels et restaurants ont exploité tous les coins. Le mouillage est interdit et nous prenons une bouée au fond du port. Nous expliquons au placeur que nous ne restons que quelques heures afin de voir si une annexe est à vendre…  Après nous avoir déposés sur le quai nous sommes aussitôt mis en relation avec l’homme qui connait le vendeur de l’annexe qui est là partiellement dégonflée, en état très moyen… Nous attendons au bar,  que le vendeur soit contacté. Trop cher pour l’état dommage ! Nous repartons  espérant en trouver une neuve chez l’accastilleur de Rodney Bay…

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Rodney Bay.

Dernière étape de Saint-Lucia, où nous devons présenter nos passeports aux douanes. Arrivés en fin de journée nous choisissons de passer la nuit dans une minuscule anse qui s’appelle Trou gascon, pas mal comme nom, ça nous rappelle un peu la maison!! Du coup, on se sent un peu chez nous  non? une baie étroite et sombre donnant au fond sur une plage de sable blanc et sa cocoteraie. Nous restons à l’entrée de la baie. Il y a de la place pour 2 bateaux à peine, mais nous sommes seuls,  entre les rives accores et leur parois presque verticales. Il fait nuit, il n’y a aucune lumière à terre à part un très très lointain lampadaire. L’endroit est impressionnant et rapidement, nos conversations tournent autour de la piraterie dans les caraïbes.. Ce n’est malheureusement pas un mythe et il est conseillé de rester toujours très vigilant. Mais non non, même pas peur, le seul Pirate ici c’est Calico Jack. Dans cette nuit sans lune nous observons aux jumelles quelques rodeurs escaladant les rochers. Ah,ah  ce ne sont bien sûr que des pêcheurs nocturnes qui s’installent.  Nous mettons le casier appâté avec l’arête de la dorade conservée pour l’occasion, nous avions donné la tête à Bushman from Soufrière.

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La nuit se passe donc sans attaque de qui que ce soit car nous sommes les pirates!! Au réveil, le casier lui-même n’a pas subi d’attaque de langouste . Pas de langouste… Géraldine reste sceptique devant tous ces rochers et  demande vérification à Aquaman,  avant de repartir une dernière plongée s’impose. Quelques minutes plus tard, Henri revient avec la bonne nouvelle.. Chut… là… une énorme …avec des antennes immenses mais impossible de faire ça à la main! Visiblement, ce n’est pas aujourd’hui que nous allons tester l’invention de Géo Trouvetou. Là, le harpon s’impose. Tant pis pour cette fois, nous sommes hors réserve et plutôt que de l’acheter nous allons la pêcher. Nous n’en avons pas le droit car non-résidents mais nous décidons de braver l’interdit… Géraldine fait passer discrètement le fusil sous-marin à Aquaman qui revient tout aussi discrètement avec la bête aux antennes au bout du harpon… Effectivement elle est énorme, la plus grosse que l’on aie vue, même de celles que les pêcheurs nous ont montrées.

Un instant plus tard, la bête est découpée et peine à rentrer dans la grande marmite. Aioli ,salade composée et le repas est prêt.Hummm.

Nous repartons au moteur vers le fond de la grande baie pour mouiller devant la plage. Ce n’est pas très sauvage, quelques complexes hôteliers et scooters de location qui paradent au plus près de la plage et des bateaux… Le contraste avec Trou Gascon est impressionnant… Ceci-dit, tout cela reste dans des proportions raisonnables…

Un Fruit-boat est de passage, nous lui achetons un plateau de fruit et lui demandons s’il peut nous ramener à la marina car c’est la fin de sa tournée. Drôle d’embarcation sous-motorisée, les franc-bords sont à ras de l’eau et menacent de laisser passer chaque vaguelette. Les feuilles de cocotier remplacent le bimini. Pour nous c’est bien sûr beaucoup plus passionnant que prendre un vrai taxi-boat. Merci Grégoire pour la balade…

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Rodney est un assez grand port avec luxueuse marina. Le tampon de sortie sur le passeport ne prendra que quelques secondes. Ensuite nous allons repérer les shipchandlers, mais c’est dimanche et tous sont fermés.Nous déambulons et en profitons pour regarder Venus le bateau de la famille de Steve Job, Un curieux Yacht archi-moderne signé Stark, tout anguleux,  et affublé de baie vitrées. Géraldine aime la pureté des lignes , Henri n’aime pas, du tout.

Nous achetons à une vendeuse ambulante le  drapeau de courtoisie de la Dominique. Géraldine utilise ensuite ses charmes pour qu’un jeune agent de la marina, Bushman IV, nous reconduise à bord de Calico Jack. Le mouillage est spacieux, la nuit  tranquille. Le lendemain matin , nous nous amarrons dans la marina avec autorisation de quelques heures et  nous retournons vers le shipchandler pour voir le coût des Dinghys en duty free. Les prix sont intéressants mais les  modèles disponibles sont un peu grand pour nous ….Nous faisons le plein d’eau et repartons direction la Martinique, toujours SAF…

A bientôt pour le prochain épisode de la Martinique où il nous tarde de retrouver nos filles… et une annexe ??

P.S: Désolés, nous ne répondons toujours pas mais vos messages sur le site nous font toujours autant plaisir… Merci…